Dominique Ramos

La généalogie au service de la psychologie

Qui suis-je?

Mon histoire

Après quelques années de psychothérapie, il est devenu évident pour moi de devenir psychothérapeute, pratique que j’exerce depuis 20 ans à Albi.

Je suis entrée en 1998 à l’École Française d’Analyse Psycho-Organique, crée par Paul Boyesen, reprenant les techniques psychocorporelles de sa mère Gerda Boyesen, qu’il a enrichies de différents courants psychanalytiques.

Par la suite, je me suis formée en « Biologie totale des êtres vivants » (sur le sens des maladies), avec Hervé Scala, élève de Claude Sabbah, célèbre cancérologue montpelliérain.

C’est à la suite de ce travail que j’ai découvert la psychogénéalogie, domaine dans lequel j’ai continué mes recherches. J’ai notamment eu l’occasion de faire un stage avec Anne Ancelin Schützenberger, auteure du best-seller « Aïe, mes aïeux ! ».

Depuis toute petite, je suis passionnée par l’histoire des gens que j’ai commencé à écouter dans le magasin de mes parents. Je me suis rendue compte qu’eux-mêmes ne racontaient rien de la leur, aussi allais-je la chercher chez mes grands-mères.

Toutes les histoires me passionnent.

Notre histoire est la terre dans laquelle plongent nos racines. Selon celle-ci, naîtra un arbre épanoui ou un arbre maladif.

Interroger ses « racines » est un outil puissant pour comprendre d’où l’on vient, nettoyer et réparer les parties malades. Il en résultera une meilleure connaissance de soi et une vie allégée.

Pendant une quinzaine d’années, j’ai animé des ateliers puis des formations à la psychogénéalogie. Il m’est ensuite venu l’idée de créer un jeu qui permette à chacun d’élaborer son arbre de manière simple, et de commencer à décortiquer sa généalogie.

Je l’utilise comme outil thérapeutique dans une version plus élaborée, lors de rencontres mensuelles.

 

Ma pratique s’inscrit dans un cadre régulièrement supervisé.

Inspiration

L’arbre et l’enfant

Je suis un arbre
Je pousse au cœur de la forêt
J’ai la place, la lumière, le sol, l’eau et la chaleur d’un long été.
Je me déploie, majestueux et imparable.
Mes racines profondes sont l’abri d’une multitudes d’êtres.
Je suis vivant et dans Ma forme.
Je manifeste épanouissement de mon espèce.
 
Je suis un arbre
Je pousse sur le sommet d’un rocher battu par les vents.
Mes racines creuses la roche en quête d’un sol pauvre et sec.
je reste, petit, tordu…
Mes branches ont tant ployé dans la direction du vent qu’elles garderont cette forme à jamais.
Je suis vivant et dans Ma forme, la meilleur qui soit.
Je manifeste la résilience de mon espèce.
Je suis vivant malgré tout.
 
Je suis un enfant, fille et fils de l’homme,
Je vis dans le contact, le toucher, le regard, le soutient et la confiance d’une famille aimante.
Je grandis dans la joie du devenir de mon Être.
Mon corps est fluide, mon regard gai
Je veux être avec la vie
Je l’accueille et je la redonne.
 
Je suis un enfant
Le regard scrutateur de mon père m’a appris la honte
La tristesse de ma mère m’a appris la résignation.
Je grandis dans le désir de me cacher.
Ma poitrine enfoncée, mes épaules soulevées,
Mon regard rivé vers le sol,
Je suis vivant, dans Ma forme, la meilleure qui soit
Porteuse de la vérité de mon histoire.
 
L’enfant tordu s’assied sur les racines de l’arbre majestueux et en pleurant lui demande :
« S’il te plait arbre, apprends-moi ta force, tu me manques tellement ! »
 
L’enfant heureux caresse l’écorce de l’arbre tordu et lui chuchote avec une immense tendresse :
« Tu es tellement beau dans ton désir de pousser dans l’impoussable.
Tu connais des choses que je ne connais pas.
RACONTE MOI TON HISTOIRE »